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Ires et délires

Ires et délires

Mes amours, mes douleurs ...

poesie

Publié le par Paloma
Publié dans : #Poesie

J240x180-39739Ma Paloma

Ma compagne
Aux yeux amandes
Ton pelage siamois
À nul autre pareil!

Je t'aime d'un amour
Fou, irraisonné
Ta douce tyrannie
Me domine.

Et moi, je me soumets
Pleine de ton intelligence
Je t'accepte inconditionnelle
Et ne saurais vivre sans Toi.

Ma danseuse, ta joie
Me comble sans rien
Attendre en retour.
Que Toi à jamais.

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Publié le par Paloma
Publié dans : #Poesie

J240x180-39739Ma Paloma

Ma compagne
Aux yeux amandes
Ton pelage siamois
À nul autre pareil!

 

Ta robe aquarelle

Où leciel se mire

Se fond avec le sable

Tu es mon fennec.

 

Je t'aime d'un amour
Fou, irraisonné
Ta douce tyrannie
Me domine.

Et moi, je me soumets
Pleine de ton intelligence
Je t'accepte inconditionnelle
Et ne saurais vivre sans Toi.

Ma danseuse, ta joie
Me comble sans rien
Attendre en retour.
Que Toi à jamais.

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Publié le par Paloma
Publié dans : #Poesie

J960x720-33085"Mon Roc", mon Père.


Je te croyais indestructible
Aujourd'hui tu n'es plus.
Tes yeux bleus,
Ta force apparente
Me sont Absence.


Je te croyais fort,
Ta veine bleue
Battant sur ta tempe
Trahissait ta fragilité
Et ton émoi.


Je n'ai pas su
Pas pu te dire
"Je T'aime"
Pourtant toi et moi
Le savions.


Pudeur irréparable,
Qui a tu mes mots.



PALOMA GUERAN

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Publié le par Paloma
Publié dans : #Poesie

IMG 0529Bretagne


Azur du ciel
Déchiré par le noir
D'une aile.

Silence troublé
Par le cri enroué
D'un goéland.

Mer tourmentée
Par la vague
Assassine.

Souffle du vent
Qui emporte
Vers l'oubli.

Lande où s'attarde
Une coiffe égarée
Dans l'or des ajoncs.

Quais accueillants
Tendant leurs bras
Vers l'Autre.

Terre d'asile
Où l'apparence
Est absence.

Fusion entre terre
Et océan
Amour d'une mère.


Paloma GUERAN

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Publié le par Paloma
Publié dans : #Poesie

 

Un jour viendra,                                            A mes amis qui souffrent

 

La paix s’installera

Les soucis s’envoleront

L’amour gagnera

Et plus rien ne nous séparera.

 

Oui, ce jour-là

S’approche à pas de loup.

Nous l’ignorons encore

Car il nous faut le mériter !

 

Vaincre les épreuves

Qui nous le voilent encore !

Alors bonjour la vie, 

L’avenir qui refleurit.

 

Nous ne savions pas 

Dans notre insouciance

Que rien n’était donné

Que tout se méritait.

 

Ce jour, c’est demain,

Nous saurons la fragilité

Et prendrons garde

A ne pas galvauder,

 

Ce Bonheur qui nous 

A été donné

Sans que nous sachions 

Le préserver !

 

Paloma GUERAN

 

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Publié le par Paloma
Publié dans : #Poesie

Maman                                                 A ma mère

Deux syllabes imprononçables .                              

La  douleur s’installe et plane.

Le lien se brise et le cœur se déchire ;


L’image ultime persiste en ôtant la vie.

Souffrance envers cette fusion à jamais disparue,

Tes yeux et mes yeux n’avaient pas besoin des mots.

Tels deux instruments de musique, nous étions au diapason,

L’harmonie s’installait et imposait le silence.


Aujourd’hui, seule, j’erre et je m’égare.

Tu étais mes dernières racines et je deviens le fruit du vent.

Mon cri ne franchit pas mes lèvres,

Mais je hurle intérieurement, j’ai si mal.


As-tu trouvé la paix ? Ta douleur s’est-elle tue ?

As-tu retrouvé les tiens et te souviendras-tu de moi ?

Quel sens trouver à ton absence ?

Toi qui n’existais que pour répandre l’amour.


Je garde l’image de ta fragilité et de ta force intérieure.

Ton sourire et ton humour illuminaient tous ceux qui t’approchaient.

On me disait forte, mais je ne l’étais que par ta volonté.

Désormais, je ne suis plus rien sans toi et la vie m’indiffère.


                                                   J.GUERAN 18/06/2009

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Publié le par Paloma
Publié dans : #Poesie
"Mon Roc", mon Père.


Je te croyais indestructible
Aujourd'hui tu n'es plus.
Tes yeux bleus,
Ta force apparente
Me sont Absence.


Je te croyais fort,
Ta veine bleue
Battant sur ta tempe
Trahissait ta fragilité
Et ton émoi.


Je n'ai pas su
Pas pu te dire
"Je T'aime"
Pourtant toi et moi
Le savions.


Pudeur irréparable,
Qui a tu mes mots.



PALOMA GUERAN

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Publié le par Paloma
Publié dans : #Poesie

IMG 0216 

Louise

 

Louise, femme d'Auguste,

Pour toi je referai l'histoire;

Trop souvent vêtue de noir

Par quelque sort injuste.

 

Toi, femme d'empereur,

Et pourtant tu n'étais que labeur,

jamais courbée par les années,

Du marin, le port tu as été.

 

Femme de marin,

Tes yeux ne fixaient l'horizon,

Insensible aux embruns;

Car de la terre tu avais la passion.

 

Jamais lassée, jamais usée,

Tu courrais dans les sillons

D'où tu tirais pour la maisonnée,

L'indispensable moisson.

 

Quand par bonheur,

Tu pénétrais à l'intérieur

Ta tête se faisait pesante

Et tu devenais absence.

 

Aujourd'hui tu n'es plus.

As-tu rejoins les tiens?

Et dans quelle avenue

Leur donnes-tu la main?

 

Jeanine GUERAN, le 2 Juillet 1977

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Publié le par Paloma
Publié dans : #Poesie

photo 

A Auguste Hardy, mon grand-père

AUGUSTE

 

Vieux roc, tu as résisté à toutes les tempêtes.

Ton visage est hâlé et tes yeux fatigués.

Ton histoire, c'est celle peut-être

D'une île qui refuse d'avoir été.

 

Elle est, tu es, figure de proue

A jamais invincible.

Aujourd'hui tu courbes sous le joug

Et tu signifies l'indicible.

 

Te voilà à la retraite, silencieux

Pour tes amis avec qui tu vas t'asseoir,

Chauffant au couchant vos os vieux

Et vos yeux s'égarent dans le soir.

 

Marin tu l'as été, tu le restes

Pour moi dont tu as fait le confident.

Avec toi je cours à ma perte

Et je deviens mémoire, néant.

 

Ma main se glisse dans la tienne

Mes yeux te cherchent et mes pas

Se joignent aux tiens avant que vienne

L'heure où tu m'énivreras.

 

Pourquoi a-t-il fallu que tu disparaisses

Alors que tu m'avais fait nâitre?

J'écoute, mais seul le silence conteste

car je sais que tu ne peux renaître.

 

Auguste, hardy tu étais

Petit Auguste tu es mort

Et tu nous laisses désamparés

Toi, le grand-père, que nous a ôté le sort.

 

Longue a été ta vie

Mais tu gis sous la croix

Il n'y aura pas de survie

Pour toi à l'île de Groix.

 

Jeanine GUERAN, 02/07/77

 

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Publié le par Paloma
Publié dans : #Poesie

Le cœur à marée basse. À Sylviane, mon amie.


La mère s'est retirée loin du rivage,
Oublieuse de l'enfant, son ouvrage.
Elle a tout emporté dans son sillage,
L'enfant reste seul sans son bagage.


Longitude, latitude n'ont plus de sens,
Qui est-il ayant perdu son innocence,
Béance, enfance, non-sens, absence,
Il reste là, égaré dans le silence.


Le bateau a largué ses amarres,
Laissant à quai son équipage hagard.
La brume s'élève sans personne à la barre,
Il te faudra, enfant, naviguer vers le hasard.


La pluie recouvre ton visage,
Tes yeux voilés se noient dans la vase,
L'horizon s'éloigne dans le lointain,
Te laissant à jamais l'orphelin.



Jeanine GUERAN le 29/02/2012

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