Neuve ...


Au vent
Mauvais,
Elle confia
Ses mots.




A la vague
Brutale,
Elle remit
Ses maux.


A la terre
Minérale,
Elle donna
Son âme.


Au feu
Brûlant
Elle naquit
De ses cendres.


A l'air
Nouveau
Elle enflamma
Sa vie.




Paloma GUERAN ( Tous Droits Réservés ) oeuvre, ALTA.

Absence




Derrière
La vitre embuée,
Le jardin
Abandonné.


L'herbe
Devenu folle
Frémit
Sous le vent.


La fleur
Timide
Hésite
A s'exhaler.


L'arbre
Tordu
Appelle
De ses bras.


Le chien
S'en est allé
Le jardinier

A renoncé

Paloma GUERAN ( Tous Droits Réservés )

Absence




Derrière
La vitre embuée,
Le jardin
Abandonné.


L'herbe
Devenu folle
Frémit
Sous le vent.


La fleur
Timide
Hésite
A s'exhaler.


L'arbre
Tordu
Appelle
De ses bras.


Le chien
S'en est allé
Le jardinier
L'a délaissé.


Paloma GUERAN ( Tous Droits Réservés )

Neuve ...


Au vent
Mauvais,
Elle confia
Ses mots.




A la vague
Brutale,
Elle remis
Ses maux.


A la terre
Minérale,
Elle donna
Son âme.


Au feu
Brûlant
Elle naquit
De ses cendres.


A l'air
Nouveau
Elle enflamma
Sa vie.




Paloma GUERAN ( Tous Droits Réservés ) oeuvre, ALTA.

La fenêtre
Ouvrait
Sur un mur
Gris.


Les ombres
Peinaient
A y prendre
Forme.


Gris morne
Monotone
D'un ennui
Sans fin.


Un éclair vif
Déchira
L'espace
D'un instant.


Fulgurance
Le gris s'orna
De rouge
Éclat bref.


Rouge sang
D'une vie
Ailée
Et suspendue.


Rouge-gorge
Rouge vie
Fragile
Et interrompue.


Le gris
Se para
D'une tache
De vie.


Paloma GUERAN ( Tous Droits Réservés )

PARTANCE


A quai
Amarré
Fermement
Il attendait.


Le vent
S'était
Levé
Il avait frémi.


La voile
Raidie
Se tendait
Dans le vent.


Il brisa
Ses amarres
Et regarda
Vers le large.


Il fit front
Et franchit
La vague
Il était libre.


Le voyage
Commença
Infini et sans
Retour.


Son cap
Droit devant
Se nommait
LIBERTÉ.




Paloma GUERAN (Tous Droits Réservés)

Regard




Les premiers
Émois
L'avaient
Étonnée.


Les premiers
Effrois
L'avaient
Effrayée.


Elle s'était
Ri des jours
Oublieuse
Du temps.


Ce matin-là
Le miroir
L'avait révélée
Fanée.


L'éclat des
Jours heureux
Avait fui
Et son regard,


La trahissait
Dénonçant
La lassitude
Qui la mordait.




Paloma GUERAN ( Tous Droits Réservés )