Ton pas martèle le silence, martèle le temps prisonnier du gel qui fige la vie. Dans la pâleur du petit jour tu cueilles la fleur qui s’accroche aux épines de fer acérées qui barrent ta route. Elle s’étale en goutte de sang dans ta main qui se déchire sur cette frontière. Une goutte de vie accrochée à la quête de l’espoir .
©️ Paloma GUERAN